Paris nous appartient est le premier long-métrage réalisé par Jacques Rivette. Le cinéaste, un des tenants de la Nouvelle Vague, livre en 1961 un film reconnu comme emblème de ce mouvement du cinéma français porteur d’un courant nouveau. Pourtant, peu précurseur sur le fond comme sur la forme, Paris nous appartient semble recéler une part emblématique pour le moins limitée.
Brialy Jean-Claude
Je la connaissais bien – Portrait d’une enfant déçue
Avant-dernier opus d’une filmographie trop courte, Je la connaissais bien (1965) rend compte du chemin parcouru par Antonio Pietrangeli depuis son premier film, Du soleil dans les yeux (1953). Voisins dans leur thème, chronique amère à la psychologie opaque d’une jeune femme provinciale cherchant fortune professionnelle à Rome, ces deux subtils et solides portraits d’une jeune femme provinciale fragile diffèrent pourtant tant sur la forme que sur le fond. Chacun acquiert, au fur et à mesure de son visionnement, une identité propre pour figurer un même désenchantement.
Anna – Nouvelle Vague, pop art et… télévision
Dans Anna, Pierre Koralnik fait se rencontrer la Nouvelle Vague du cinéma français et la culture pop art sur le petit écran. Ce premier téléfilm français tourné en couleur réunit Anna Karina et Jean-Claude Brialy ainsi que Serge Gainbourg qui signe la bande originale d’une comédie musicale très pop. Aux qualités des paroles et de la composition musicale de L’homme à tête de chou, Pierre Koralnik adjoint celles d’une réalisation soignée et inventive.