La femme qui s’est enfuie – Narration évasive

Lors de l’édition 2020 de la Berlinale, Hong Sang-soo a obtenu l’Ours d’argent du meilleur réalisateur. Ce prix venait saluer la réalisation de La femme qui s’est enfuie. Ce film concourait aussi à l’obtention de l’Ours d’or du meilleur film qui revint finalement au Diable n’existe pas réalisé par Mohammad Rasoulof. Il faut reconnaître que sur le fond peu de chose distingue le millésime 2020 du cinéaste sud-coréen de ses prédécesseurs. Mais pareil constat peut aussi être fait du côté d’une réalisation immédiatement identifiable par son extrême minimalisme.

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Hotel by the river – Bris et conte glacés

Bien que présenté lors de l’édition 2018 du festival de Locarno, Hotel by the river n’a bénéficié que d’une sortie tardive en salles, plus de deux ans après sa réalisation. Etrange constat pour son auteur, Hong Sang-soo, qui jouit pourtant d’une renommée certaine à l’international et tout particulièrement en France. Si la forme est coutumière au cinéaste sud-coréen, le fond et sa teneur sont plus surprenants. Non, Hotel by the river n’est pas une énième variation des précédentes réalisations de son auteur.

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Le jour d’après – Les couleurs des sentiments

Triangle amoureux, filmage en noir et blanc, Sang-soo Hong signe un récit proche de ceux de Philippe Garrel qu’il agrémente d’un travail subtil sur le schéma narratif adopté. Le jour d’après ne déroge ni à l’économie de réalisation ni aux tiraillements sentimentaux de ses protagonistes, deux marqueurs de l’œuvre cinématographique du cinéaste sud-coréen. Plus grave que ses précédentes réalisations, il n’est pas interdit de voir en Bongwan, personnage central du film, un possible alter-ego du scénariste-réalisateur.

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