Budget de réalisation confortable, beau casting au demeurant principalement féminin, le film de science-fiction Annihilation était destiné à être exploité en salles. Il n’en sera rien à quelques exceptions près. Depuis le 12 mars, en France comme dans de nombreux autres pays, le deuxième long-métrage d’Alex Garland n’est visible que des seuls abonnés au réseau Netflix. Sans vouloir noircir le tableau, ce choix de distribution en dit peut-être beaucoup sur les films qui seront « autorisés » à être projetés sur grand écran à l’avenir. Sinon, sans trop nous avancer, Annihilation trônera en fin d’année en bonne place parmi les propositions cinématographiques que le millésime 2018 nous aura mis devant les yeux… au cinéma ou ailleurs.
Jason Leigh Jennifer
Les huit salopards – Petits meurtres entre ennemis
C’est par un magnifique premier plan séquence que nous sommes accueillis : sur fond d’une plaine enneigée et d’une musique menaçante signée Ennio Morricone, long plan aérien qui s’éloigne lentement de ce Christ crucifié aux épaules couvertes de neige pour accrocher dans son cadre une diligence dans laquelle nous ne tarderons pas à monter. Cette introduction s’avèrera prémonitoire, nous embarquons pour un voyage macabre. Lire la suite
Les huit salopards – Sans œillères
Un format d’exception…
Après Django unchained en 2012, Quentin Tarantino se replonge dans son genre favori, celui des westerns. Mais avec Les huit salopards (The hateful eight), au mode scope de Sergio Leone, le cinéaste américain répond en mode Ultra Panavision 70. Ce western en huis-clos a en effet été tourné sur pellicules 70 mm ! Il faut remonter à 1966, soit un flash-back d’un demi-siècle, pour retrouver trace d’un film tourné dans ce format, en l’occurrence Khartoum de Basil Dearden. Lire la suite