Après treize heures de visionnement, dont nous vous relations la seconde partie dans notre précédent article, voilà qu’apparaît à l’écran le générique qui clôt La flor, geste cinématographique singulier et prodigieux de Mariano Llinás. Ainsi se referme un immense récit agrégeant le 7ème art sous toutes ses formes connues. Ainsi s’achève une longue expérience partagée entre les protagonistes à l’écran et leurs spectateurs. Ainsi s’évanouit ce sentiment de familiarité patiemment instauré entre les deux parties. Ce n’est pas une fin inéluctable. Ce n’est pas un adieu mais l’intime conviction d’un simple au revoir. « Continuará ».
Llinás Mariano
La flor – Bouquet cinématographique (3/4)
Après avoir établi le contexte du projet cinématographique de Mariano Llinás, nous vous avions livrés dans le deuxième volet de cet article notre analyse filmique de la première moitié de La flor. Nous clôturons ici cette analyse en nous concentrant logiquement sur la deuxième moitié d’un film-fleuve dont la durée dépasse les huit cents minutes.
Top 2019
Début d’année oblige, nous cédons à l’exercice consistant à vous livrer notre classement des meilleurs films d’une année 2019 désormais close. Comme pour les millésimes précédents (2015, 2016, 2017 et 2018), nous limitons notre sélection aux dix films qui finalement nous auront laissés le plus d’images en tête et ceux dont les propos nous semble les plus intéressants. Un classement subjectif, éminemment critiquable, mais que nous assumons complètement et que nous complétons par une analyse pour en extérioriser les principales caractéristiques.
La flor – Bouquet cinématographique (2/4)
Dans le premier volet de ce focus consacré au film La flor de Mariano Llinás, nous avions posé le contexte de ce si singulier projet cinématographique. Il est désormais temps de vous rendre compte de notre analyse filmique. L’objet de ce deuxième article vise à établir une analyse comparative des deux premières parties soit la première moitié de ce film-fleuve.
La flor – Bouquet cinématographique (1/4)
En 2018, Carlo Chatrian, directeur du festival de Locarno, vit en La flor une « réponse du cinéma aux séries télévisées ». Ce film de Mariano Llinás est une œuvre-monstre qui déroule successivement six histoires sur plus de treize heures. Une narration au long cours découpée en quatre parties et animée par un quatuor d’actrices – Elisa Carricajo, Valeria Correa, Pilar Gamboa et Laura Paredes – qui endosse de multiples rôles. Les spectateurs retrouveront pareille multiplicité dans les styles cinématographiques visités par le cinéaste argentin au fil de dix ans de tournage à travers le monde.