N.B. #19 – La chatte des montagnes (1921, Ernst Lubitsch)

Au début des années 1920, Ernst Lubitsch réalise La chatte des montagnes, à savoir une « comédie grotesque en 4 actes ». Le terme farce nous paraît plus approprié pour qualifier ce film muet qui, semble-t-il, aurait été l’une des sources d’inspiration des Monty Python. L’intérêt principal de La chatte des montagnes réside cependant plus sur la forme que sur le fond.

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Festival Travelling 2018 (Vienne)

Du 20 au 27 février se tient à Rennes l’un des festivals de cinéma les plus cinéphile et exploratoire qui soit, Travelling. Durant cette 28ème édition, après Tanger en 2017, c’est la ville de Vienne qui est mise à l’honneur durant une semaine. La capitale autrichienne est donc placée sous les projecteurs d’une programmation aussi large que variée. Le programme concocté par l’association organisatrice Clair Obscur est librement consultable au format pdf sur ce lien.

Au-delà des rencontres et concerts programmés, les occasions vont donc être nombreuses de redécouvrir des œuvres cinématographiques majeures signées par, et pour ne citer qu’eux, Michael Haneke, Ulrich Seidl, Max Ophuls, Ernst Lubitsch, Axel Corti, etc. Certains honoreront le festival Travelling de leur présence, notamment les réalisateurs Barbara Albert, Peter Kubelka, Virgil Widrich, Patric Chiha, ou encore le scénariste Jean-Luc Fromontal.

Mais le festival Travelling n’est pas uniquement tourné vers un cinéma du passé. Ainsi, neuf courts-métrages contemporains seront mis en concurrence dans le cadre de la sélection Urba[Ciné]. De nombreux films présentés en avant-première en présence de leur réalisateur et/ou équipe de film viennent émailler une programmation pléthorique.

Notre journal de critiques est librement consultable sur cette page dédiée.

Frantz – Drame brisé

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François Ozon revisite Broken lullaby (1932, Ernst Lubitsch) qu’il complète d’une deuxième partie romancée. Porté par une mise en scène trop distanciée, une photographie réalisée sur papier glacé et une narration faible, Frantz mue l’intense et brillant plaidoyer pour une amitié franco-allemande d’Ernst Lubitsch en un mélodrame au propos froid et sans profondeur. Frantz passe cependant au révélateur une jeune actrice allemande, Paula Beer, auteure d’une délicate et remarquable interprétation.

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