Andreï Roublev (1966) est le deuxième long-métrage réalisé par Andreï Tarkovski après L’enfance d’Ivan, un premier essai très remarqué quatre ans plus tôt. L’ambition démesurée qui anime cette œuvre cinématographique installera définitivement le cinéaste russe parmi les très grands maîtres du 7ème art.
Tarkovski Andreï
Ikarie XB 1 – La science-fiction pour modèle
De nombreux cinéastes de talent se sont inspirés d’Ikarie XB 1, film de science-fiction tchécoslovaque réalisé en 1963 par Jindrich Polák. Réponse aux productions américaines, notamment à Planète interdite (Forbidden planet, 1956) de Fred McLeod Wilcox, Ikarie XB 1 n’a acquis sa notoriété internationale que sur le tard au terme d’une étrange distribution à l’international.
Stalker – Œuvre originelle
Vaste odyssée ontologique où se confrontent matérialisme et croyances. En conjuguant surréalisme, métaphysique et onirisme, Stalker sonde les âmes de ses excellents protagonistes et celle de ses spectateurs. Un récit humaniste mis en proses par la magistrale grammaire cinématographique d’Andreï Tarkovski et l’excellente composition d’Eduard Artemiev. La mise en scène du maître russe transcende l’espace visuel, le déforme et créé un espace spatio-temporel spécifique où l’imperceptible devient visible.
Il est difficile d’être un dieu – Fresque-expérience testamentaire virtuose
Notre rédaction In Ciné Veritas a classé Il est difficile d’être un dieu en 3ème position dans son Top 2015.
Chef-d’œuvre cinématographique inclassable, unique. Il est difficile d’être un dieu, film somme, œuvre testament d’Alexeï Guerman, relève de la pure création artistique bousculant les codes cinématographiques en vigueur.
Réponse nihiliste et désespérée au chef-d’œuvre d’Andreï Tarkovski, Andreï Roublev, Il est difficile d’être un dieu forme une fresque ambitieuse et virtuose, une expérience filmée tant fascinante qu’exigeante qui s’appuie sur une réalisation et une mise en scène à la précision et au perfectionnisme infinis et prodigieux. Un monument démesuré du 7ème art où tout est superlatif.
The revenant – Bel emballage mais…
Performance artistique de premier ordre, The revenant déçoit par son contenu. La maîtrise technique est certes indéniable mais elle ne sert que trop rarement la narration. La proposition filmique se voit ainsi cantonnée aux aspects techniques au détriment d’un contenu étiré à outrance et manquant cruellement d’âme.
Cemetery of splendour – Infinies splendeurs sensorielles
Notre rédaction In Ciné Veritas a classé Cemetery of splendour en 5ème position dans son Top 2015.
Œuvre irrésistiblement fascinante pour les spectateurs qui sauront s’abandonner à l’expérience cinématographique proposée par Apichatpong Weerasethakul. Chef d’œuvre de sensorialité sidérant que nous rapprochons volontiers des œuvres les plus mémorables de Bela Tarr et Andreï Tarkovski.